La peur
Youpi ! Une
mise à jour fait peu de temps avant l’ancienne. Vous allez pouvoir vous
réjouir les trois pèlerins dans le fond. Je vous passe le pourquoi du
comment j’ai pu avoir Project Zero 2, un jeu d’horreur, qui m’a fait
forte impression. Je ne pensais pas que l’horreur arriverait à me
frapper comment elle se l’est permise !
Première
fois, à l’âge de 17 ans, dans un jeu vidéo, j’ai ressenti et je
continuerai de ressentir – je n’ai pas fini le jeu - la sensation d’une
vraie peur. Existe-t-il de vraie peur et de fausse peur ? Bien
sûr que non, j’utilise cet adjectif juste pour qualifier un terrible et
fascinant sentiment après avoir passé six heures sur ce jeu ou
plutôt, cette expérience ? La peur que j’ai ressentie, durant cette
expérience intense, me semble réellement bizarre. Avoir à la fois envie
de continuer d’avoir le cœur qui bat à mille à heures à chaque instant
tout en ayant envie de terminer se supplice insoutenable. Avoir peur et
souhaiter l’envie de voir nos nerfs lâchés, de partir vers les enfers,
de ne plus pouvoir tenir psychologiquement face aux événements, de
sentir la pression et vouloir qu’elle se presse de plus en plus forte
pour exploser en mille morceaux. Etrange.
C’est une sorte d’envie de souffrir jusqu’à ne plus tenir mentalement. Comme les enfants qui testent leurs propres parents. Ils commettent des bêtises s’accentuant jusqu’au moment où les parents placent les barrières. Ainsi les deux joyeux bambins apprennent ce qui est interdit, de ce qui ne l’est pas. Ici, c’est pareil sauf que nos parents ne sont pas là (à part si vous souhaitez leur présence quand vous jouez), vous représentez la barrière par votre force mentale ou votre fascination face à des abominations. Votre faiblesse vous fera éteindre la console pour ne pas rentrer aux portes de l’enfer et ne pas finir traumatiser par cette expérience. Surprenant. Je tenais à vous faire partager mon ressentiment sur ce jeu. Bientôt un commentaire en long et en large sur Project zero ainsi que, peut-être un dossier sur les esprits.