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Fate
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Fate
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15 février 2008

Je suis journaliste

Officiellement, je ne le suis pas. Officieusement, je le suis. Lundi, un ami m'a passé un lien que vous aurez plus bas. Ce lien contient un document effroyable, alors, âmes sensibles, abstiens-toi de cliquer. Cela me choque toujours autant. L'erreur est humaine, tout le monde en fait. Deux catégories d'erreurs cependant existent : les petites et les grosses. Et le document appartient à aucune des deux. Il entre dans le panthéon des fautes qui remettent en cause toute une profession que j'apprécie. Comment peut-elle rédiger ces énormités ? Au fond de moi, ébranlé, par cette horreur, une voix me sérine pour me consoler qu'il s'agit d'un fake.

Vous vous demandez éperdument de quoi je parle, et les plus pressés ont déjà cliqué sur le lien en fin de page. Pour les plus patients, le lien renferme tout simplement un article sur les mangas issu de journal Dépêche Midi. J'accepte leurs erreurs, je suis au demeurant indulgent à la différence des passionnés et fanatiques, néanmoins, là, cela dépasse l'entendement. La journaliste (laissez-moi rire) ne vérifie pas les noms utilisés, ce qui donne des titres comme << Narutto >>, << Cost plays >>, << Death not. >>  Elle renchérit outre ses honteuses bourdes. En analysant brièvement le fond, l'article ne possède pas d'angle par conséquent difficile de saisir son but, où je ne le vois pas. Qu'est-ce que la journaliste tentait d'exprimer ? Sans décortiquer tout l'article, à quoi servent les citations de fans de mangas ? Si en plus Silvana Grasso retranscrit des mots inadéquats ou en ajoute tels << J'aime le graphisme et je plonge avec ravissement >> - c'est d'une mocheté -, son texte coule totalement dans l'océan de la nullité stylistique.

Malgré tout, j'arrête de ce pas la critique pour poser une interrogation importante. Silvana Grasso écrit depuis au moins 1999 dans ce journal. J'espère sincèrement qu'elle ne vient pas d'une des grandes écoles de journalisme. Car, dans ce cas, qu'apprend-il à leurs élèves ? << Les écoles servent surtout à élargir sa liste de contacts >> m'expliqua Erwan Cario, il y a un an de cela. Devrais-je remplacer << surtout >> part << qu'à >> ? Voyez-vous, il est clair que les bons journalistes ne sortent pas uniquement des grandes écoles. La relation de cause à effet demeure inexistante. A la vue cependant de la qualité de l'article, ce serait dégradant qu'elle en vienne, parce que seul débutant peut pondre cet article. Puis tout journaliste sortant d'une école bénéficie du strict minimum qualitatif (les bases qu'elle n'a pas). Je veux bien lui chercher des excuses pour expliquer ce phénomène, toutefois rien ne réussira à la défendre à cause de son ancienneté, elle a de ce fait acquis un minimum d'expérience - en théorie. Pour autant, je n'en ai pas l'impression ! Alors, à partir d'aujourd'hui, officieusement, je me décrète journaliste !

Le lien abominable

Fate

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Commentaires
F
Non, non. En fait, c'est juste que je suis occupé à autre chose. Je travaille à Gamebible, en fait..
C
Fate, ton blog est a l'abandon depuis 1 mois et demi, il t'as démotivé le p'tit Antoine?!?
F
Ah thx ! C'est pas très encourageant d'entendre ce genre de chose. Mais merci, ça semble donc vrai. =)
A
... la plupart des grandes écoles de commerce, dans lesquelles l'acquisition de connaissances est en général assez faible malgré un concours d'entrée corsé : elles jouent le rôle de créatrices de contacts, de "développeuses" de capacités personnelles et interpersonnelles, et d'introduction dans le monde de l'entreprise. Mais elles ont tendance à revoir ce point, en générant de la connaissance (recherche) et en musclant leur niveau académique... du moins pour les meilleures d'entre elles... Pour les écoles de journalisme, le constat d'Erwan Cario me semble juste (d'après les retours que j'ai eu de personnes qui en font).
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