C'était mieux avant... bah non, en fin de compte
(En effet, vendredi, une mise à
jour devait être faite. Pour des raisons indépendantes de ma volonté,
elle n'a pas pu être faite. Sans ordinateur pas d'internet, par
conséquent pas de billets)
Je m'attaquerai aujourd'hui
à un phénomène : la nostalgie. Ce chaleureux sentiment nous aveugle. Il
se sert de nos joyeux souvenirs en les enjolivant pour que nous croyons
qu'avant le jeu-vidéo atteignait son âge d'or. Parce que ce n'est
clairement pas le cas. Jouant à des jeux sur Super Nintendo et
Megadrive, je me rends compte de la déformation que mon cerveau a
effectuée sur mes souvenirs. Des jeux au gameplay injouable (Altered
Beast, Hokuto no Ken), limité (Golden Axe 2, Dragon Ball Z, Mortal
Kombat) figurent parmi mes anciens plaisirs de bambin. Je peux sûrement
me vanter de mon enfance vidéoludique qualitativement, néanmoins mon
niveau d'exigence devait demeurer au fond des abysses. Un peu comme la
nouvelle cible de Nintendo : les non-joueurs.
Malgré tout, les
diverses expériences ludiques de mon enfance bonnes ou mauvaises me
permettent actuellement de choisir des jeux de qualité. Cela m'a formé.
M'empêchant de réitérer des erreurs inadmissibles. Néanmoins tout ne
mérite pas de finir à la déchetterie. Dans la liste de jeux auxquels
j'ai joués apparaît quelques oeuvres intemporelles. Elles se goûtent
indéfiniment. Je les délecte joyeusement. Encore. Et encore. Que ce
soit les Super Mario Bros, des incontournables au gameplay et au level
design parfaitement ciselés, ou, Aladdin, la licence jouable,
intéressante et respectant l'atmosphère du film. L'élément le plus
frappant est le nom du développeur qui possède le plus de jeux éternels
pour moi. Il se nomme Nintendo ! La firme du plombier. La firme
actuellement des non-joueurs. Paradoxal. Clairement.
Fate