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Fate
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11 mai 2007

Réflexion simpliste et naïve de la société

                                La_Terre


Nicolas Sarkozy a été élu président de la république française grâce à son score, sans appel, de 53%. Loin de moi l'envie de manifester, de gueuler, d'être dégoûté, effrayé, de tanner ou de combattre les forces de l'ordre comme un nombre conséquent de citoyens s'enhardissent allègrement. Loin de moi l'envie d'affirmer fermement que la France entre dans une nouvelle ère. Loin de moi l'envie d'espérer de bonnes conditions de travail pour les journalistes.

De toute façon, il est fort possible que le candidat ne puisse rien faire sous son mandat, à part continuer le processus de libéralisation du monde. Ségolène Royal aurait sûrement été obligée de le suivre. D'où cette interrogation : est-ce vraiment notre président qui gouverne ? La mondialisation a rendu les échanges transcontinentaux plus fréquents. Maintenant les flux de capitaux circulent en quelques secondes d'un pays à un autre. Remarquable.

Toutefois, mon instinct adhère, à cause de quelques articles lus, la théorie selon laquelle une poignée d'hommes dirigent ce monde. Cette impression me tressaille l'esprit. Est-elle réelle ou erronée ? L'Etat devient de moins en moins important face à cet immense processus de rassemblement de pays. Il ne peut pas forcer les entreprises à rester. Ces dernières, d'ailleurs, oublient les règles et préfèrent s'enrichir, peu importe les moyens. Seul le profit compte. Le libéralisme produit-il des technocrates en puissance ?

Il y a quelques années, mon cerveau ne se rappelle pas avoir autant entendu le mot actionnaire. Maintenant les gens le dardisent régulièrement. Et malheureusement ces types semblent être de vraies plaies. Les bénéfices de l'entreprise passent en premier lieu dans leur poche au lieu de les laisser à la firme. La redistribution des richesses entre patrons et travailleurs en souffre. Bravo, les égoïstes.

Bien sûr, il aurait été préférable d'illustrer mes propos avec des chiffres, des exemples qui s'avèreraient percutants et pertinents à la fois. Mais ce texte reflètent seulement l'impression qui m'envahit quand je pense aux rapports à notre monde complexe.

Fate

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