Le match de l'espoir
Il est
temps que l’oiseau prenne son envol pour les cieux ! La machine ne démarre
pas, sacré bleu ! Ce n’est pas faute d’avoir essayé, après un match contre
la Corée du Sud où ce pauvre oiseau blanc a été victime d’une grossière
injustice. Le match aurait été totalement différent, dans ce cas. Mais assez
pleurnicher, les amis. Demain, l’avenir de la France va se jouer. Ils portent l’espoir
de milliers de supporters qui croient en eux, parce que, oui, ces gens
existent. Malgré l’aigri attitude et l’attente de voir l’équipe de France s’écraser
violemment pour certains, comme les médias. Ces supporters savent que cela constitue une
épreuve difficile et que l’équipe n’est pas exempte de défaut, mais ils y
croient. Et ils ont raison. Le vent soufflera-t-il contre les joueurs ou les
emportera-t-il vers les succès ? Un petit coup de pouce ne serait pas de
refus, dame nature. La Coupe de Monde a été salie en grande partie à cause des
erreurs d’arbitrage inacceptables. La main du Suisse dans la surface pour empêcher
le but d’Henry, le pied de Muller contre le Togolais, la tête de Viera, le
jaune à Zidane, les penaltys non sifflés (Japon – Australie…), etc. De quoi
rire de dépit ou de tristesse, pour la plus importante des compétitions.
Bref,
cessons de blablater des propos inutiles, c’est fait, c’est du passé. Notre
regard doit maintenant se diriger vers l’avenir, celui qui nous attend demain à
21h00. L’heure où des millions de Français seront scotchés à leur canapé pour
suivre les péripéties footballistiques des bleus. Le vent a soufflé
favorablement en 1998 et en 2000, et s’est rebellé en 2002 – pas la seule cause
de l’élimination française, hein. Maintenant qu’en est-il ? Domenech, l’entraîneur,
dû à l’absence du messie – qui fatigue -, décide de choisir la formation 4-4-2,
avec Henry et Trezeguet en pointe. Deux joueurs comme les deux buts que l’Equipe
de France se doit d’inscrire s’ils ne veulent pas retourner dans notre pays et
se faire lyncher, par les médias. Ils l’attendent au tournant comme des carnivores et au prochain faux pas,
ils la dévoreront. Alors qu’en cas de succès, comme savent si bien faire les
médias français, ils chanteront et écriront des éloges à n’en plus finir. 2002,
te souviens-tu ? Consternant.
Cela dit les autres équipes ne sont pas des
anges. Le Brésil. Une des capitales du football, avec l’Argentine, pousse la
prétention à son paroxysme. Les supporters ont déjà dessiné la sixième étoile.
Il serait temps qu’une équipe mette une toilé aux brésiliens pour qu’ils
redescendent sur la planète bleue. Leur jeu s’avère très décevant et, grâce aux
capacités individuelles des joueurs (Kaka), ils réussissent à la planter au
fond. Quant au jeu collectif, cela n’est pas fameux en comparaison des
argentins. Ceci dit, ils la mettent au fond et, au foot, le score décide de la
victoire ou non d’une équipe. Voilà, ce qui manque à notre équipe. Les actions des
Coréens ont été existantes. Il manquait le réalisme, la conservation du ballon
plus fréquente et des frappes lointaines. D’ailleurs, selon Aimé Jacquet, cela fait
parti du jeu « français » de ne pas tenter de foudroyer le gardien avec
des tirs hors de la surface. Au contraire, il y a ce besoin constant d’être
présent dans les 16 mètres pour opter pour cette solution. Dommage. Cela réduit
les chances de marquer pour le match de demain, malgré tout, j’espère que
Trezeguet réussira une jolie tête ou frappe contre les Togolais sur un centre
de Silvestre ou Sagnol. Puis, sur une passe en profondeur de Ribéry ou Malouda,
Henry affrontera en duel le gardien et le battra. Allez, cela reste largement
possible que l’oiseau finisse par s’envoler demain à 21h00…
Fate